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La réalisatrice Valérie Wroblewski était,
vendredi 13 Mai 2011, à la MPT de Kerfeunteun.
Deux de ses films,
consacrés à l'immigration polonaise ont ému le public.


Gérard Cibiera, président de l'association présente la réalisatrice qui, d'un mot, replace chaque film dans son contexte. Le premier, intitulé «Petite Pologne», revient, dans un premier temps, sur la vie de ceux, qui nés ou non en Pologne, rêvent, idéalisent ce pays lointain. Puis, la réalisatrice raconte le long voyage de ces hommes devenu mineurs de fond dans l'Est de la France. Elle ouvre les portes de sa «Petite Pologne» qui l'a vue naître. C'est comme un livre plein de joie, de nostalgie. Voici la charcuterie polonaise où mélancolique, une jeune fille chante Brel, les cours de langue où s'affairent les enfants, les groupes folkloriques, les couturières qui fouillent dans leurs souvenirs pour refaire des costumes à «l'identique». Dans cette Petite Pologne, on chante on danse, comme au pays. Puis, après le décès de sa mère, Valérie Wroblewski découvre en compagnie de son père, une Pologne inconnue. La voici à la recherche de son aïeule. Puis, détour enchanté, elle nous montre Zalipie, le village aux splendides maisons décorées. Le second documentaire, intitulé «Pologne Aller-retour», est consacré aux voyages, aux échanges entre la Pologne et les pays de l'espace Schengen. L'ouverture des frontières est une aubaine pour Krzysztof, qui désormais trouve du travail dans les différents pays de la communauté européenne.

L'anti-plombier polonais

Lui, veut définitivement gommer l'image désastreuse du plombier polonais, si moqué lors de la campagne du référendum sur le traité européen. Le film montre aussi une Pologne moderne, aux magasins flambant neufs. Ici et là, la réalisatrice revient sur l'histoire politique mouvementée de ce pays. Puis, elle donne la parole à un français devenu Polonais: établi là-bas. «Ma mère a pleuré en apprenant que je m'apprêtais à faire le chemin à l'envers», dit-il, visiblement satisfait de son choix. À l'issue de la projection, Valérie Wroblewski, simplement engage le débat. On parle de langue perdue et retrouvée, de voyage, d'un pays en plein essor ouvert qui a pour certains des airs de paradis perdu. Un bonheur!

  • Texte extrait du "Télégramme" par 
  • Éliane Faucon-Dumont

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